ACTIONS au Bénin   de l’ASSOCIATION « Les ORPHELINS du BENIN  Le rêve de Véro »

Du 4 au 18 juillet 2018,Alain Raffour s’est rendu au nom de l’association « Les Orphelins du Bénin-Le rêve de Véro » dans les différents orphelinats centres de nutrition ,et centre de formation, que nous soutenons, aidons et que nous suivons maintenant depuis 4 ans. Grace à Monique Chjgot des nouveaux adhérents sont venus nous rejoindre, principalement de la région d’Aix en Provence. Cela nous a permis de supporter un orphelinat supplémentaire à Lobogo près de Come, et Monique s’y est rendu début 2018.

Centre de Formation des sœurs de La Providence à Adjohoun

Le centre de formation forme actuellement 14 apprenties couturières, dont 5 viennent de démarrer en 1ère année. Elles sont encadrées par le même enseignant que l’an passé. Comme chaque année nous soutenons cette action à la hauteur de 65 000 CFA ou 100 Euros remis à Sœur Augustine. Cette dernière devrait prochainement rejoindre le siège social des Sœurs de la Providence à Gap en France, où elle prendra la charge de conseillère principale.

Orphelinat et Centre de nutrition d’AZOWLISSE

Actuellement l’orphelinat compte 40 enfants. Lors de ma première visite, j’ai été reçu par sœur Rosine, et un bébé de 5 jours Aurore venait d’arriver. Et juste un peu auparavant c’était Boris 2 mois.  Les petits vêtements et couvertures pour bébés tricotés par Marylène de Laragne , ont été les bienvenus avec d’autres vêtements pour enfants provenant de généreux donateurs et j’en profite  pour les remercier tous. Comme maintenant c’est devenu une coutume, l’association a fourni un sac de riz de 50 kg et du lait 1er et 2ème âge adapté à la situation. L’association des orphelins du Bénin continue à payer le salaire de la cuisinière à la hauteur de 350 Euros, remis à sœur Rosine. En même temps 150 Euros supplémentaires ont été ajoutés en contribution au parrainage de certains enfants pour éviter les frais bancaires d’un virement. Habituellement le parrainage par nos adhérents des enfants d’Azowlisse se fait le plus souvent trimestriellement par virement bancaire, mais cela entraine des frais, qui sont d’ailleurs en augmentation. Quant à la cuisinière il s’agit de la même que l’année dernière et bien sûr cela permet de soulager les plus grandes, qui peuvent davantage se consacrer à leurs études.

5 enfants sont parrainés, Abraham 1an et demi, Léa 3 ans, Judith 8 ans, Angélique 9 ans et Louise 10 ans. Ces 3 dernières passent en classe supérieure, c’est-à-dire en CE1.

Les dortoirs sont maintenant bien fonctionnels, les finitions ont été réalisées.

Et pour les enfants, un jeu de boules de pétanque en plastique… Et Juliette notre handicapée pour laquelle nous avions financé ses attelles, s’est installée comme couturière.

J’ai pu rencontrer et faire connaissance avec sœur  Marcelline à Puerto Novo, absente lors de mes différents passages à Azowlisse pour raison de formation.

Orphelinat de SAKETE

L’orphelinat compte 46 enfants dont 4 qui sont âgés de 18 mois à 2 ans. J’ai été accueilli par Sœur Lucie et Sœur Charlotte et par les enfants. Les triplés et les jumeaux se portent très bien.  Sur le plan scolaire 12 enfants sur 13 passent du CI au CP, 2 sur 3 passent du CE2 au CM1, 1 sur 2  du CM1 au CM2 et une fille en CM2 intègre à la rentrée prochaine le collège en 6ème.

Au nom de l’association il est remis aux sœurs présentes, en espèces contre un reçu la somme de 460 000 CFA ou 700 euros pour le soutien scolaire des orphelins de Sakete.

Lors d’un deuxième passage à Sakete j’ai ramené des vêtements d’enfants, comme à Azowlisse, et du lait 3ème âge. Après en avoir discuté avec les sœurs, j’ai ramené également 30 kg de poissons pour améliorer l’ordinaire des enfants au lieu d’un sac de riz .C’était plus facile d’ailleurs, car la route qui mène à l’orphelinat était en cours de travaux et donc impraticable. Par contre dès l’an prochain on aura le Goudron comme on dit au Bénin. J’ai également pu obtenir un RIB (relevé d’identité bancaire) pour éventuellement recourir à des virements depuis la France.                                                                  Et puis comme à Azowlisse un jeu de pétanques, boules en plastiques, pour que les enfants puissent jouer.

Orphelinat de LOBOGO

J’ai rencontré à Puerto Novo la responsable de l’orphelinat de Lobogo, Sœur Damienne à laquuelle j’ai pu remettre la somme de 150 euros en espèces, correspondant à un parrainage de 50 euros et à une aide de 100 euros pour le fonctionnement de l’orphelinat en particulier pour l’électricité.             Le moulin à céréales, don d’une de nos adhérente, fonctionne toujours mais principalement de façon interne à l’orphelinat car il y a de la concurrence au village !                                                                                                       Le nombre d’enfants 19, est moins important et l’âge s’échelonne de 7 à 18 ans. Sur le plan scolaire deux enfants Léopold et Jaurès sont parrainés  par nos adhérents  (paiement par virement trimestriel). Léopold passe en 5ème avec 14 de moyenne, et Jaurès intègre la 3ème. Et nous pouvons le féliciter, car Jaurès est premier de sa classe.

Autres actions

En 2017, nous avions soutenu 2 familles en difficulté suite au décès du papa, et cette année nous apportons une aide en  leur achetant cinq livres de maths d’occasion (5ème, 2ème) achetés au prix de 2 à 3000 CFA chacun soit 12 000 CFA au total, pour la nouvelle rentrée scolaire, car ils sont passés en classe supérieure. Et pour un enfant plus jeune un livre de maths de CM2 provenant de dons d’institutrices de Gap. Pour mémoire beaucoup de ces livres du primaire, français et maths, récupérés à Gap ont été distribués dans les orphelinats que nous soutenons.

Actions de santé

Nous continuons à récupérer du matériel médical auprès des hôpitaux et cliniques des Hautes Alpes et de l’Isère, mais aussi provenant d’adhérents des Bouche du Rhône. Pour Barthélémy doyen de l’anesthésie pour les infirmiers anesthésistes du Bénin, nous avons pu lui remettre un livre de cardiologie et surtout un « Vidal » de 2017 (dictionnaire des médicaments) et du petit matériel et des médicaments injectables pour l’anesthésie, des attelles, des pinces gynéco à uu (usage unique) et des fils de sutures pour Martial chirurgien à Come, des fils de sutures très fins adaptés à la chirurgie ORL un livre d’OPH pour Jean Paul médecin chef à So Ava  (responsable médical des villages lacustres), et une très belle boite d’instruments chirurgicaux en gynécologie pour Hermione médecin qui vient d’être reçu en 2ème année de spécialité gynéco obstétrique. A noter que Hermione viendra en France effectuer sa 3ème année de spécialité au Centre Hospitalier de Perpignan puis à Paris ayant été reçue au DFMS. Léopold notre ingénieur en imagerie médical viendra sans doute en décembre 2018 se perfectionner en échographie et se former au scanner à l’hôpital de La Mure.  Dans la mesure du possible nous les aiderons sur le plan logistique.

Visite de SO Ava et de centres de santé des villages lacustres

Suite à notre visite de 2017 des centres de santé de So Ava, nous avions été contacté  par une nouvelle association de So Ava ciblant les enfants orphelins ou démunis. Ceci par l’intermédiaire de Jean Paul Batakou chirurgien ORL et médecin chef de So Ava supervisant les 7 centres de santé des villages lacustres (près de 200 000 habitants, les Tofinu ou Tofinou). Cette population isolée par la géographie mais aussi par l’histoire de l’Afrique de l’ouest et du Bénin (ancien Dahomey) est  délaissée d’une manière générale sur le plan sanitaire et économique. Traditionnellement les Tofinu vivent de la pêche, mais également de contrebande avec le Nigeria voisin, en particulier contrebande d’essence qui se fait par bateaux. En ce moment le  Bénin s’équipe un peu partout avec des voies goudronnées qui devrait faciliter le transport et l’économie  du pays. Mais on voit aussi se construire des stations d’essence avec le but de contrôler la vente de carburants et bien sûr récupérer des taxes pour le développement du pays. Actuellement l’approvisionnement en essence se fait principalement au bord des routes par des petits revendeurs par bonbonnes de 10 ou 20l pour les voitures et bouteilles de 1l pour les motos. Ce changement prévu va impacter des conséquences négatives pour ceux qui vivent du trafic d’essence avec le Nigeria et en premier lieu les « grossistes » des villages lacustres.

Il est à craindre de gros problèmes économiques entrainant des problèmes sociaux important. Déjà Blaise le président ancien banquier,  Florent,  et Chantal la trésorière, « chevilles ouvrières »  de cette nouvelle association ont recensé sur les 7 arrondissements 330 enfants environ, soit orphelins de père ou de mère (décès lors de l’accouchement) ou bien des 2 ou encore issus de familles démunis. Cette association comprend au moins 2 adhérents par arrondissement ce qui est indispensable pour un bon suivi.  

J’ai rencontré également le maire de So Ava qui m’a fait part de son inquiétude en ce domaine.  Autre problème la non motivation des personnels de santé pour venir travailler dans les villages lacustres, sages-femmes et infirmiers et y rester. Certains postes ne sont pas pourvus et les accouchements (une trentaine par mois par dispensaire) sont assurés par du personnel mal formé. J’ai prévu de sensibiliser des ONG mieux armés que nous et spécialisés pour améliore la formation et assurer une présence pour des sages-femmes. L’hébergement est possible à So Ava . 

Pour ces enfants en situation difficiles j’ai pu remettre 65 000 CFA en espèces contre un reçu soit 100 euros et  promis de verser de France 100 euros supplémentaires sur leur compte grâce au RIB qui   m’a été remis, avec la déclaration  et les statuts de l’association. Il me restait des livres de maths et et de français du primaire que j’ai pu leur remettre. A noter que j’ai vu 2 petites filles handicapées des membres inférieures par la polio très certainement, et lors d’un prochain voyage on peut au moins acheminer des béquilles pour l’une, et pour l’autre un fauteuil roulant plus encombrant.    

Avec ce soutien des enfants de So Ava à hauteur de 200 euros, il est important de pouvoir renouveler et pérenniser toutes nos actions au moins sur une période de 5 ans.

Merci  de votre aide pour pouvoir scolariser ces enfants démunis et leur donner un avenir.